Lia Vilorë


 

Lia Vilorë

Son blog général

Biographie : 1984, à l’heure du film, un 25 décembre, la douce folle naît.
(En même temps que Dieu et Humphrey Boggart. Si ça, c’est pas la classe)
Dispensée d’éducation physique incompatible avec son Syndrome de Little (“infirmité motrice
cérébrale” ; “paralysie cérébrale” ; “diplégie spastique” = deux jambes très raides), elle passe les
deux heures de ce cours commun au collège et au lycée à lire. Ainsi, alors que ses camarades
montaient à la corde ou tentaient le triple saut, elle lisait Le Seigneur des Anneaux en un volume,
format pavé. Mais aussi le manga, avec Vampire Princess Miyu de Narumi KAKINOUCHI, et les
Encyclopédies féeriques de Pierre Dubois.
Comme disait un professeur : quand on a pas de jambes, on a une tête. (Dotée des plus beaux
cheveux blond cendré de l’univers. Et ouais.)
Vous l’aurez compris : toute petite déjà, elle était un rat de bibliothèque dans un monde de magie,
de dragons, de chevaliers et de boules de feu. D’ailleurs, sa classe de personnage préférée est le
mage, pyromane de préférence.
« Chauffez les plans diaboliques et sortez les aiguilles et le matériel de torture sur personnage
innocent ! Bwahahaha ! »
Elle puise son inspiration dans les mythologies du monde entier, mais principalement la celtique et la
nordique, ainsi que le folklore européen, la féerie et la légende arthurienne. Influence que l’on
retrouve dans la série des Vampires publiés aux Editions du Petit Caveau. Ainsi que dans le roman
maudit, mais gratuit : “La Louve de Brocéliande” et “La Vérité de la Déesse” disponibles en
téléchargement sur son site Internet.

Romans parus aux éditions du Petit Caveau :

Nouvelle parue aux éditions du Petit Caveau :

« Le Sang du Soleil » pour l’anthologie « Or et Sang ».

 

   

 

Petit entretien autour d’une pinte de sang avec notre auteur

Pouvez-vous rapidement vous présenter pour nos lecteur.ices ?

Lia Vilorë, 36 ans, autrice de fantastique et de fantasy. Passionnée par le folklore, la mythologie, l’herboristerie et l’Histoire médiévale. Monomaniaque des fées qui se croit un peu changelin avec son Syndrome de Little.



Quand avez-vous été mordu par le virus de l’écriture ?

Très tôt ! On s’ennuie sec sur le banc pendant les deux heures d’éducation physique ! Comme beaucoup, j’ai commencé par des fanfictions. Pour mon manga/anime préféré : Vampire Princess Miyu. Puis les univers rôlistes des Royaumes Oubliés et de Vampire la Mascarade.


Pourquoi avoir fait le choix d’écrire un roman avec pour thème central les vampires ?

Miyu et sa complexité m’inspire encore aujourd’hui. L’univers, l’ambiance et les personnages sont à l’origine ma passion pour la mythologie et le folklore depuis l’adolescence. Écrire un roman avec la créature de mes nuits, si riche en matière à travers le monde, mais à ma propre mode m’a été une évidence.



Les auteur.es sont aussi souvent de grands lecteur.ices, est-ce votre cas ? Et si oui, quelles sont vos lectures de prédilection ?

Oui, je poussais même l’exercice jusqu’à me lever à 6h du matin pour manger, me laver, m’habiller et lire 1h au calme avant de partir au collège/lycée. C’est beau d’être jeune ! J’apprécie toujours autant la fantasy avec laquelle j’ai grandi et le fantastique. S’il y a des fées dedans, c’est encore mieux.



Où puisez-vous toutes ces idées ? D’où vient l’inspiration ?

Quand ce ne sont pas mes rêves qui s’en mêlent, ce sont mes envies suite à mes lectures (ou mon manque de lecture), mes jeux vidéo, mes visionnages de dramas et surtout mes parties de jeux de rôles.

JDR mon grand amour ! Après la fanfiction, le jeu de rôle est un magnifique terreau créatif !

Avec le temps, un grand mélange alchimique se fait et j’aborde les univers avec en tête un thème que j’ai envie d’explorer plus en détails, ou plus souvent, le lien qui relie, en bien et en mal, deux personnages. Chez moi ce sont les personnages qui décident et qui font l’histoire. Ils ont une légère tendance à saboter mes plans et je pars ensuite dans des directions pas du tout prévues au départ. Donc, on peut dire que les idées et l’inspiration viennent des PJ… des personnages.


Pouvez-vous nous parler de « Vampire Akantha » ?

« Vampire Akantha » est la préquelle de la série « Vampires d’une nuit de printemps » ainsi qu’un aperçu de ce qui va se passer dans les deux derniers tomes, quatre et cinq, de la série.

Le récit présente les événements du côté des chasseurs de vampires. Elle m’a été nécessaire pour donner plus de relief à l’antagoniste qu’est Christophe depuis le 2e tome « Vampire de Sorcellerie ». Et surtout pour montrer, comme toujours, qu’il faut se méfier de ce que l’on croit savoir et que la vérité n’est pas toujours bonne à connaître (ou à infliger). C’est le cas d’Akantha, vampire très similaire, sinon identique, au Dracula de Stoker. Sauf qu’elle fait partie des Van Helsing que dirige Christophe.

Elle se réveille au XXIe siècle à Londres sans souvenir du moment où elle s’est endormie au cours du XIXe. C’est ce mystère qu’elle tente de résoudre par le biais de plusieurs affaires où elle mène l’enquête, avec parfois bien des regrets.



Avez-vous des conseils à donner aux gens qui souhaitent se faire publier ?

Procurez-vous le Guide Galactique des Grenouilles dernière édition : ça a le fabuleux avantage de vous présenter les lignes éditoriales des petites et grandes maisons de SFFF ainsi que leurs modalités de soumission. Du temps gagné. Et si vous avez quelqu’un de confiance qui puisse être votre bêta-lecteur, n’hésitez pas. C’est important d’envoyer un texte au crash-test auprès d’un lecteur qui puisse pointer du doigt les faiblesses et les points à améliorer avant de le soumettre à des maisons d’éditions. Celles-ci ne répondent pour beaucoup qu’entre six mois et un an : il faut peaufiner avant.



Avez-vous déjà de nouveaux projets d’écriture ?

Oui, trop. Plusieurs sont en cours de rédaction. De la romance fantasy à la chinoise (xianxia) : « La mélodie du lotus et de la fleur de prunier », que l’on peut lire sur Wattpad ; de la romance médiévale fantastique : « La fille du sorbier » aussi sur Wattpad. Et les 4e et 5e tomes de « Vampires d’une nuit de printemps ».



Pour finir, un roman à conseiller à nos lecteur.ices ?

Pour celles.ux qui lisent en anglais : la trilogie Cursebreaker, « A curse so dark and lonely » de Brigid Kemmerer. Une version revisitée de la Belle et la Bête qui mélange fantasy et transmigration, puisque l’héroïne, Harper, vient du monde moderne. Harper qui a le même handicap que moi et s’en sort comme une reine ! J’aimerais plus de représentation dans cet esprit.



Merci pour vos réponses !

Merci pour ces questions !